Premiers jours au camp

Ça fait un petit moment que nous n’avons pas posté d’article… On vous avait habitué à un rythme plus soutenu… Mais il faudra se faire à celui-ci, car il va sûrement durer ! En effet, notre camp de bénévoles est tellement perdu que nous n’avons même pas de réseau mobile… Alors internet, pfouuu ça serait juste un miracle ! Nous pouvons avoir accès à la wifi qu’en allant dans un café dans un village à quelques kilomètres d’ici. Je pense que l’on sera content si on peut y aller une fois par semaine… On verra bien dans la pratique…

Mais commençons par le début ! Nous avons mis toute l’après-midi de lundi à venir jusqu’à ce coin sauvage… Il nous a d’abord fallu attendre tous les bénévoles arrivant des 4 coins du monde (Angleterre, Namibie…). Le point de rendez-vous était dans un café-restaurant à KK. Steve, le responsable du centre a fait la navette entre l’aéroport et le centre ville. Puis, comme sa voiture était trop petite pour les 6 nouveaux bénévoles que nous étions, il nous a payé le bus pour aller jusqu’à Kudat. Nous étions tous les 6 tassés dans les fameux mini-bus asiatiques qui ne proposent que 8 places (chauffeur inclus et en imaginant que les voyageurs n’ont pas de valise!). Notre voyage a duré 3h environ. Nous avons vu le paysage se métamorphoser durant le trajet. Petit à petit la « banlieue » s’est estompée. Les immeubles en bétons sont devenus des groupes de maisons en tôle puis des cabanes sur pilotis tout en bois entourées de jungle. Mais les petites zones sauvages ont progressivement laissé place à des kilomètres et des kilomètres de plantations de palmier à huile. Difficile d’en évaluer l’étendue mais le temps que nous avons passé à les traverser à tout de même paru long (Nous roulions quand même à plus de 100km/heure!). Certaines parcelles de quelques centaines de mètres carré sont préservées mais beaucoup sont déjà en cours de déboisement pour agrandir les plantations… Nous nous avons la Beauce, eux, ils ont ça…
En approchant de Kudat, les plantations sont moins nombreuses. Mais il n’est plus temps de regarder le paysage ! Nous arrivons à la gare routière ! Nous attendons quelques minutes dans la chaleur (toujours intense même à 17h!) avant qu’une des responsable de TRACC vienne nous chercher. Elle a profité de ce passage à Kudat pour faire quelques courses pour remplir les placards du camp. Nous passons prendre de l’essence et c’est parti pour le dernier trajet de la journée ! Nous quittons Kudat et petit à petit la route est de plus en plus défoncée. Nous finissons par un chemin à peine visible à travers les herbes… Et nous voila arrivé ! Il fait déjà nuit. Une autre responsable vient au devant de nous pour nous faire visiter la base. Les infrastructures ont beau être faites de bouts de bois et bâches, des trésors d’ingéniosité sont mis en place pour notre confort et il y a l’électricité (à défaut du net !). Je pense que nous ferons un poste plus tard pour parler du camp. Nous vous laissons donc le suspens sur ce point…

Nos début dans le camp sont difficiles. Nous sommes là pour participer à un projet de conservation mais aussi pour perfectionner (/apprendre pour ma part) notre anglais. Nous avons beaucoup de mal à comprendre ce que l’ont attend de nous. Tout le monde parle anglais ici mais ils ont tous un accent particulier et suivre les discussions est un exercice qui nous demande beaucoup de concentration ! Mais bon on est là pour apprendre, ça viendra…

Petit à petit nous commençons par contre à comprendre quelque chose. Les choses qui nous ont motivé à nous inscrire à ce projet, c’est à dire le reboutage de coraux et l’étude des tortues n’ont pas lieu. Il s’avère en fait que nous sommes là pour recenser la faune marine dans le but de créer une aire marine protégée (AMP). Nous arrivons dans la « semaine des poissons papillons et des poissons anges ». Nous faisons 2 sorties par jour dans différents lieux pour essayer de répertorier un maximum de ces espèces. Ce que nous voyons lors des plongées est évidement magnifique mais nous sommes quand même trèèès déçus !

En fait il s’avère que l’association TRACC n’a pas jugé utile de prévenir l’organisation qui gère les inscriptions des volontaires (Globalteers) que le projet avait complètement changé cette année ! Nous avons appris que beaucoup de personnes sont tout simplement partis avant la fin de leur mission parce que ça ne correspondait pas à leur projets professionnels… Ils demandent maintenant à être remboursés, sans pour l’instant avoir aucune certitude. Parmi les bénévoles arrivant ici en même temps que nous, se trouvait 1 personne qui travaille en fait pour Globalteers. Elle est là pour remettre à jour les informations données par la TRACC et comprendre les nombreuses réclamations des volontaires. To be continued…

Voici quand même quelques images qui, malgré ces problèmes, font rêver !:p

DCIM100GOPRO DCIM100GOPRO DCIM100GOPRO DCIM100GOPRO DCIM100GOPRO DCIM100GOPRO DCIM100GOPRO

Spade Fish

Spade Fish

DCIM100GOPRO

Colybride 04.07.14 au 08.08.2014 (15) Colybride 04.07.14 au 08.08.2014 (14)

L'un des nombreux chiens du camp

L’un des nombreux chiens du camp

Diver de retour de plongée

Diver de retour de plongée

Vue du hamac

Vue du hamac

Colybride 04.07.14 au 08.08.2014 (10)

Martin-chasseur

Martin-chasseur à collier blanc

Couturière à cou noir

Couturière à tête rousse

Retrouvez les autres articles concernant le bénévolat à TRACC ici, , ou encore là, ici, dans ce coin-là, par ici et par là.

<< Article précédent

Article suivant >>