Kuching Wetlands

Suite à un problème internet nous n’avons pas pu poster l’article sur la journée d’hier. Le voici donc aujourd’hui ! :

Aujourd’hui c’était relâche pour nos pieds ! Nous avons passé une partie de la journée sur un bateau.

La veille au soir, à l’hôtel, nous avons monté le projet d’aller à Kuching Wetlands avec 2 autres couples de voyageurs. C’est notre maîtresse d’hôtel, Frankie, qui nous a proposé de nous organiser la sortie. Elle connaît beaucoup de monde et elle peut nous avoir des réductions. De plus, le fait que nous soyons 6 réduit d’avantage la facture.

Donc ce matin, levés à 7h pour un départ à 8h. Nous avons payé Frankie directement pour toutes la sortie juste avant de partir. Elle avait tout prévu, même le transport ! Et il s’est avéré qu’elle venait aussi avec nous !

Une voiture nous attendait en bas de l’hôtel. En 30 minutes, nous étions au village Buntal, devant la maison de notre batelier. Après que certains soient allés chez lui pour un petite pause pipi (essentielle en vu du temps que nous allions rester sur la bateau!), nous avons embarqué.Colybride 08.09.14 Wetlands Kuching (11)

C’était un bateau de tourisme avec les bancs, les gilets de sauvetage fluo etc., mais nous l’avions que pour nous et nous avions aussi notre guide perso en la personne de Frankie !

Dès notre départ, nous nous sommes approchés d’un bateau d’une famille de pêcheur sur la rivière Sarawak. Ils nous ont montré leurs prises (notamment des puffers fish:( ) et nous ont offert 2 limules vivants pour notre déjeuner. Rassurez-vous, ces petites bêtes préhistoriques ont survécu, nous les avons relâché une fois arrivés à la mer.Colybride 08.09.14 Wetlands Kuching (8)

Limule

Limule

Colybride 08.09.14 Wetlands Kuching (2)

Nous avons aussi aperçu notre premier calao !!! Un rhinocéros à priori. On l’a vu en vol à l’allée et au retour, au même endroit. Il y a donc de fortes chances que l’on ai vu le même.

Calao ! (oui la photo est mauvaise mais ça a été très vite !)

Calao ! (oui la photo est mauvaise mais ça a été très vite !)

Fabrice nous a dégoté quelques oiseaux, notamment des martins pêcheurs et chasseurs, des pygargues, des chevaliers, ainsi qu’un gros crocodile qui allait à l’eau (nous n’avons pas eu le temps de prendre de photo malheureusement…). Seule petite déception, nous n’avons pas réussi à observer de singes aujourd’hui.

Martin chasseur gurial

Martin chasseur gurial

Martin pêcheur à collier blanc

Martin pêcheur à collier blanc

Martin pêcheur d'Europe

Martin pêcheur d’Europe

Colybride 08.09.14 Wetlands Kuching (10)

Mont Santubong

Colybride 08.09.14 Wetlands Kuching (9) Arrivés à l’estuaire, nouvel objectif ! Trouver les dauphins de l’Irrawaddy. Après 45minutes de recherche à aller voir les pêcheurs, en plein travail sur leur petite embarcation, pour leur demander s’ils les avaient vu aujourd’hui, nous les avons finalement trouvé ! Un groupe de 6 ou 7 individus nageait tranquillement. La mer était très calme et ils étaient assez proches pour qu’on puisse entendre le bruit de leur évent. Pendant de merveilleuses minutes, nous les avons observé remontant respirer. Brièvement nous avons pu apercevoir leur tête.

Dauphin

Dauphin

De retour au village, après avoir observé les animaux dans la vase et fait une petite pause dans une épicerie, nous sommes repartis en voiture.

Gobie (avec des points bleus si on regarde bien)

Gobie (avec des points bleus si on regarde bien)

Colybride 08.09.14 Wetlands Kuching (6)Frankie nous a emmené au Timber Museum. Un musée qui fait à la fois Museum d’Histoire Naturelle et musée d’ethnologie. Un endroit désert, mais très bien fait et propre ! Nous avons pu avoir un aperçu des animaux de Sarawak, des fruits, des plantes curatives, des essences de bois, … Vraiment très sympa et ludique.

Notre excursion qui devait nous faire rentrer à 13h à l’hôtel s’est donc prolongée et nous avons fini à 16h. Sans que nous ne demandons rien, Frankie nous a préparé le déjeuner (ou le goûter, comme vous préférez) dans la cuisine de la guest house ! Délicate attention ! C’était épicé et plein d’huile mais délicieux !

Notre journée s’est terminée tranquillement avec les autres dans les espaces communs de la guest house (lecture, visionnage de photo, préparation du voyage, …).

Info pratique : Toute la sortie et le repas nous ont coûté : 160RM/personne payés en début de journée à notre logeuse. La croisière a durée de 9h à 12h30.
Le timber museum était gratuit.

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Une semaine pleine de surprises

Cette semaine, nous avons vécu plusieurs choses qui méritent d’être racontées. Ces derniers jours, comme ça arrive parfois, nous avons subit les caprices de la météo. Le vent nous empêchant de sortir en mer, le staff de l’association nous a organisé une petite sortie dans la mangrove. Les quelques Malaisiens qui travaillent au camp et nous conduisent notamment en mer, vivent non loin d’ici, à Longgom Kecil. C’est un petit village perdu au bout d’une piste à l’orée de la mangrove. Arrivés là-bas avec le van de l’association, notre bon vieux Flying Fish nous attendait. C’est cette fois-ci sur les eaux calmes et saumâtres qu’il nous a conduit, à l’abri des palétuviers. Colybride semaine riche en suprises (6) mangrove longgom kecil Colybride semaine riche en suprise (4) mangrove longgom kecil Colybride semaine riche en suprise (5) mangrove longgom kecilNous avons eu la chance d’observer un petit groupe de macaques à longue queue sauvages au bord de l’eau, une multitude d’hirondelles de Tahiti, 4 hérons striés, un martin chasseur à collier blanc et un martin pêcheur de Méninting.

Macaque à longue queue

Macaque à longue queue (vu près du camp celui-là)

Martin pêcheur à collier blanc

Martin pêcheur à collier blanc (photo prise par Fabrice sur une plage)

De retour au quai, notre batelier (Ingin? On ne se rappelle jamais exactement de son nom…), nous a fait faire un petit tour de son village. Un lieu sans rue, uniquement recouvert d’herbes, des poulets et des buffles d’eau qui se promènent parmi les maisons.

L'une des buffle d'Ingin (?)

L’une des buffle d’Ingin (?)

Un petit papi pris en photo à la sauvette...

Un petit papi pris en photo à la sauvette…

Pont qui traverse les mangrove et mène au village. Bien qu'il soit fragile et ne puisse porter qu'un nombre limité de personnes, les scooter y roulent sans peur ! A noter que plus tard, Maude est tombée d'un pont similaire  dans le village (vidéo à l'appui !)  car les planches étaient mal fixées. Plus de peur que de mal, heureusement !

Pont qui traverse la mangrove et mène au village. Bien qu’il soit fragile et ne puisse porter qu’un nombre limité de personnes à la fois, les scooters y roulent sans peur ! A noter que, plus tard, Maude est tombée d’un pont similaire dans le village (vidéo à l’appui !) car les planches étaient mal fixées. Plus de peur que de mal, heureusement !

Nous avons fini notre visite par un petit tour à l’école. Une cabane joliment peinte avec une seule et unique classe.Colybride semaine riche en suprise (12) école Colybride semaine riche en suprise (11) école Colybride semaine riche en suprise (10) école Colybride semaine riche en suprise (9) école Ici, c’est Lauren, l’une des volontaires de TRACC qui donne des cours. On ne vous a pas encore parlé de Lauren. Elle est arrivée, comme nous, en tant que bénévole pour TRACC. Un jour, en visitant le village comme nous l’avons fait, les villageois lui ont demandé de l’aide pour apprendre l’anglais aux enfants. Ça a donc commencé avec quelques cours puis elle s’est rendu compte qu’il y avait un réel besoin ici. Elle a donc fait revivre petit à petit cette minuscule école. Les enfants l’ont repeinte, ils ont nettoyé les déchets qui traînaient dans le village et Lauren a, au fur et à mesure, réalisé un réel programme d’enseignement. Elle est un petit peu devenue la grande sœur de tous les enfants et a appris à parler le malaisien. Elle aide également les famille du village à vendre leurs productions artisanales. Comme elle séjourne toujours dans le camp de TRACC, elle vent les bijoux et les objets d’osier réalisé par les femmes du villages aux volontaires qui font escales ici. Un merveilleux moyen pour ces familles de vendre leurs productions, en évitant les intermédiaires.

Lauren devant le présentoir que les Malaisiens du camp ont fabriqué

Lauren devant le présentoir que les Malaisiens du camp ont fabriqué

Nous sommes retournés au village deux jours plus tard, pour un projet de vidéo qui ne devait durer que quelques minutes avant que Lauren ne fasse son cour quotidien. Mais dans l’excitation générale des enfants et de certains adultes nous avons été invités à jouer « à chat » avec les enfants à travers le village. Évidemment nous étions les principales cibles, les enfants se relayaient même pour mieux nous attraper ! Pour se remettre de ses émotions, Fabrice a été invité à boire une bière avec les hommes du village. Pendant que Maude partait avec les enfants et les femmes pour apprendre à danser le « Jasmina », un genre de Madison, pour les adeptes. La nuit étant tombée, en attendant que Lauren ait fini de gérer le petit commerce d’objets artisanaux avec les familles, Maude a rejoint Fabrice. Les bières s’étaient enchaînées et les discussions anglais/malaisienne/français (tout ça mélangé oui oui) allaient bon train !

Fabrice et Lauren avec les villageois (photo prise par des enfants)

Fabrice et Lauren avec les villageois (photo prise par des enfants)

C’est avec une grande difficulté que nous avons quitté le village, les hommes tenant absolument à ce que Fabrice ait toujours une bière pleine dans la main. Durant ces derniers jours nous avons aussi rencontré quelques animaux, dans des conditions plus ou moins bonnes. A Longgom Kecil, un bébé civette était dans une cage. La pauvre petite bête avait été trouvée, errant sans sa mère. Difficile de savoir si c’était un réel acte de sauvetage ou une simple capture. Après avoir discuté avec Lauren, Maude a donné quelques conseils pour améliorer sa condition… que pouvions faire de plus… ?

Civette

Civette

Nous avons aussi pu voir de près un Bornean slow loris, qui avait été capturé par Mansoon, l’un des chiens du camps. Dans la précipitation, la formatrice PADI, a réussi lui faire lâcher sa proie et à libérer l’animal. Elle s’en est sortie avec quelques morsures (heureusement non pas du chien, mais du Loris). Après avoir fait le mort, ce qui nous a fichu une jolie frousse, vu qu’il saignait un petit peu, le petit mammifère est reparti lentement (mais sûrement) dans les arbres et s’est avéré introuvable quelques minutes plus tard, grâce à son super camouflage !

Loris

Loris

Pour finir sur une note plus gaie, nous avons aussi pu observer un bébé varan malais dans le camp, en pleine forme celui-là, il nous a même montré comment il chassait les crabes !

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Premiers jours au camp

Ça fait un petit moment que nous n’avons pas posté d’article… On vous avait habitué à un rythme plus soutenu… Mais il faudra se faire à celui-ci, car il va sûrement durer ! En effet, notre camp de bénévoles est tellement perdu que nous n’avons même pas de réseau mobile… Alors internet, pfouuu ça serait juste un miracle ! Nous pouvons avoir accès à la wifi qu’en allant dans un café dans un village à quelques kilomètres d’ici. Je pense que l’on sera content si on peut y aller une fois par semaine… On verra bien dans la pratique…

Mais commençons par le début ! Nous avons mis toute l’après-midi de lundi à venir jusqu’à ce coin sauvage… Il nous a d’abord fallu attendre tous les bénévoles arrivant des 4 coins du monde (Angleterre, Namibie…). Le point de rendez-vous était dans un café-restaurant à KK. Steve, le responsable du centre a fait la navette entre l’aéroport et le centre ville. Puis, comme sa voiture était trop petite pour les 6 nouveaux bénévoles que nous étions, il nous a payé le bus pour aller jusqu’à Kudat. Nous étions tous les 6 tassés dans les fameux mini-bus asiatiques qui ne proposent que 8 places (chauffeur inclus et en imaginant que les voyageurs n’ont pas de valise!). Notre voyage a duré 3h environ. Nous avons vu le paysage se métamorphoser durant le trajet. Petit à petit la « banlieue » s’est estompée. Les immeubles en bétons sont devenus des groupes de maisons en tôle puis des cabanes sur pilotis tout en bois entourées de jungle. Mais les petites zones sauvages ont progressivement laissé place à des kilomètres et des kilomètres de plantations de palmier à huile. Difficile d’en évaluer l’étendue mais le temps que nous avons passé à les traverser à tout de même paru long (Nous roulions quand même à plus de 100km/heure!). Certaines parcelles de quelques centaines de mètres carré sont préservées mais beaucoup sont déjà en cours de déboisement pour agrandir les plantations… Nous nous avons la Beauce, eux, ils ont ça…
En approchant de Kudat, les plantations sont moins nombreuses. Mais il n’est plus temps de regarder le paysage ! Nous arrivons à la gare routière ! Nous attendons quelques minutes dans la chaleur (toujours intense même à 17h!) avant qu’une des responsable de TRACC vienne nous chercher. Elle a profité de ce passage à Kudat pour faire quelques courses pour remplir les placards du camp. Nous passons prendre de l’essence et c’est parti pour le dernier trajet de la journée ! Nous quittons Kudat et petit à petit la route est de plus en plus défoncée. Nous finissons par un chemin à peine visible à travers les herbes… Et nous voila arrivé ! Il fait déjà nuit. Une autre responsable vient au devant de nous pour nous faire visiter la base. Les infrastructures ont beau être faites de bouts de bois et bâches, des trésors d’ingéniosité sont mis en place pour notre confort et il y a l’électricité (à défaut du net !). Je pense que nous ferons un poste plus tard pour parler du camp. Nous vous laissons donc le suspens sur ce point…

Nos début dans le camp sont difficiles. Nous sommes là pour participer à un projet de conservation mais aussi pour perfectionner (/apprendre pour ma part) notre anglais. Nous avons beaucoup de mal à comprendre ce que l’ont attend de nous. Tout le monde parle anglais ici mais ils ont tous un accent particulier et suivre les discussions est un exercice qui nous demande beaucoup de concentration ! Mais bon on est là pour apprendre, ça viendra…

Petit à petit nous commençons par contre à comprendre quelque chose. Les choses qui nous ont motivé à nous inscrire à ce projet, c’est à dire le reboutage de coraux et l’étude des tortues n’ont pas lieu. Il s’avère en fait que nous sommes là pour recenser la faune marine dans le but de créer une aire marine protégée (AMP). Nous arrivons dans la « semaine des poissons papillons et des poissons anges ». Nous faisons 2 sorties par jour dans différents lieux pour essayer de répertorier un maximum de ces espèces. Ce que nous voyons lors des plongées est évidement magnifique mais nous sommes quand même trèèès déçus !

En fait il s’avère que l’association TRACC n’a pas jugé utile de prévenir l’organisation qui gère les inscriptions des volontaires (Globalteers) que le projet avait complètement changé cette année ! Nous avons appris que beaucoup de personnes sont tout simplement partis avant la fin de leur mission parce que ça ne correspondait pas à leur projets professionnels… Ils demandent maintenant à être remboursés, sans pour l’instant avoir aucune certitude. Parmi les bénévoles arrivant ici en même temps que nous, se trouvait 1 personne qui travaille en fait pour Globalteers. Elle est là pour remettre à jour les informations données par la TRACC et comprendre les nombreuses réclamations des volontaires. To be continued…

Voici quand même quelques images qui, malgré ces problèmes, font rêver !:p

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Spade Fish

Spade Fish

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Colybride 04.07.14 au 08.08.2014 (15) Colybride 04.07.14 au 08.08.2014 (14)

L'un des nombreux chiens du camp

L’un des nombreux chiens du camp

Diver de retour de plongée

Diver de retour de plongée

Vue du hamac

Vue du hamac

Colybride 04.07.14 au 08.08.2014 (10)

Martin-chasseur

Martin-chasseur à collier blanc

Couturière à cou noir

Couturière à tête rousse

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